samedi 1 février 2014

des patriotes

BOUCHER-BELLEVILLE (Jean-Philippe)
Il est né à Québec le 8 septembre 1800. Il fait ses études classiques au Collège de Montréal entre 1814 et 1825. Après ses études, il devient instituteur à Saint-Charles-sur-Richelieu. En 1831, il publie à Montréal un volume sur les principes de la langue française; la publication d'un volume sur le latin suit en 1932. Au milieu des années 1830, Jean-Baptiste Boucher-Belleville acquiert l'hebdomadaire politique L'Écho du Pays dont il est aussi le rédacteur en chef. En juin 1836, il publie le dernier numéro. En décembre de la même année, il lance Le Glaneur, un périodique littéraire, d'agriculture et d'industrie, qu'il ferme en septembre 1837. Sous le pseudonyme Jean-Paul Laboureur, il publie des articles sur les techniques agricoles modernes.
Et il est étroitement mêlé aux événements de 1837 et 1838. Nommé quartier-maître par Louis-Joseph Papineau, il est capturé lors de la défaite. Après 7 mois de captivité, il sort de prison ruiné.

BOUCHER de Boucherville (Pierre-Georges-Prévost)
Avocat et né à Québec en 1814 et décédé à l’Ile d’Orléans en 1894. Fils de Pierre Boucher de Boucherville et de Marguerite Sabrevois de Bleury et époux de Louise-Élisabeth Gregory. Il étudie au collège de Montréal puis devient avocat et secrétaire de l’Association des Fils de la liberté, lorsqu’il fut arrêté à Montréal un des premiers, le 16 novembre 1837.
Boucherville est l’auteur d’un roman épique bien connu: Une de perdue, deux de trouvées, paru pour la première fois en 1874.

BOUCHER de Boucherville (Pierre-Amable)
Fonctionnaire et seigneur, né à Boucherville le 24 octobre 1780-1857, fils de René-Amable Boucher de Boucherville et Madeleine Raimbault et époux de Marguerite-Émilie Sabrevois de Bleury. Il servit pendant la guerre de 1812 comme aide de camp du gouverneur sir Georges Prévost et lieutenant-colonel du 8e bataillon de milice, division des Trois-Rivières. À l’heure des emprisonnements en masse, le 4 novembre 1838, il fut arrêté comme sympathique au mouvement des patriotes, mais le 13 du mois suivant, il était libéré sans procès.